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mardi 23 février 2010

Should "my spiritual quest" turn into pro?

For those who didn't know, "my spiritual quest" is the name of that blog. Sounds epic? Make you think about a video game? Wrong. In french, quête has two different meanings: quest and scale model.

Let's go back to the main topic, should "my spiritual quest switch pro". To answer to that question, you could for example read that blog that gave me some elements of answers:

http://www.twistimage.com/blog/archives/personal-branding-is-not-an-option---its-crucial-to-success/

Many eMarketing experts, business teachers, recruiters advise us to manage our numerical identity so that our Facebook profile, Twitter account, Flickr album pictures among others remain professional.

For being the friend of someone who got fired from a trendy company because he made a joke online that partially revealed features of his company’s new product, I must say that I quite agree on that premise. We must pay attention on what we say on the internet not to suffer from bad consequences.

It means that like companies, we have to brand ourselves, to build a strong image. Does it mean that we have to lie or exaggerate regarding our skills? I would give the same answer that for an interview. Maybe we should focus on some good points that are true without trying to be someone else. And good recruiters generally realize when your interview is fake. Same thing on your profile. Are you sure you are that person who always like new challenges? The business adventurer that have a strong belief in hard work or this analytical person that want to climb on the social scale through the same company whatever the time required is to succeed?

Never has it been more important to care about our numerical identity as more and more people tend to check on the internet when hearing of someone, google someone has just become a reflex.

Then someone suddenly told me: so where the fun and privacy on the web has gone? Facebook was at first targeting friends at the university. It is now the new way to hire or just get information about someone. Even my former roommates used it to rank me when visiting their flat.

So what are we supposed to do?

Building a true and strong image that corresponds you doesn’t have to be difficult, it should be natural. Don’t forget that you will get more chances of finding someone that could help you if you have similar interests. Then you will probably have to do some efforts, such as the one I did posting news on my blog in English (French is my mother tongue).

To answer to the very first question, my spiritual quest won’t switch pro but it will take a natural sight turn. Same as what is leading our respective lives.

Feel free to let any comments whatever the language is, I’ll be glad to interact on this topic.

mercredi 19 août 2009

Un 15 août pas comme les autres!

Récit d'une journée aux Etats-Unis.

Les voilà déjà aux USA les guindoulous et bien dans les temps!

Ça n'aura pas été une mince affaire, en mettant les pieds a la frontière de Nuevo Laredo, ou ils furent bloqués pas moins de 5 heures a la frontière. Et oui ce n'est pas tous les jours que les américains voient un passeport avec autant de voyages réalisés dans les pays avec lesquels ils sont en guerre. Intrigués qu'ils étaient les monsieurs de la frontière en voyant tous les mauvais visas qui garnissaient le passeport de Mathieu. On lui demanda aussitot de passer à l´arrière avec fouille garantie, puis apres avoir tout inspecté, l'ami Sancho subit le même sort d´ailleurs qui au passage lisait la biographie du che, réputé pour avoir visité de nombreux pays révolutionnaires!!!

Après 2 heures d'attente en cellule, Mathieu fut le premier à subir un interrogatoire réalisé par des agents spéciaux, laissant la place a son compère après une demi-heure de questions intrusives à la recherche d'autres indices compromettants. Eh oui!! des vrais de vrais comme dans les films de suspense!! A la la ces gringos, ils sont un peu paranos quand même (note des concernés!!).

"You're not the person we're looking for"
, leur dit-on après 5h d'attente en compagnie d'immigrants mexicains rattrapés à la frontière.

Ils passent la frontière donc toujours dans la ville de Nuevo Laredo parfaitement bilingue et après un petit encas, ils se positionnent dans une station essence, et là c' est la méfiance la plus totale. Vu qu´il y a beaucoup d´immigrants illégaux dans la région, il leur fut impossible de trouver une voiture avec un conducteur ayant l' amabilité de les escorter jusqu' à leur destination future. Ils y passèrent l´après-midi à 40 degrés, puis vers 20h00, totalement désespérés, une fille en décapotable 2 places sortie de nulle part aborda mathieu avec un jargon qui ressemblait à du francais saccagé ("tu escalades" lui dit elle), le sancho n' en fut pas moi désarçonné. Il était justement en train de demander à un inconnu si il allait vers Houston ou vers San Antonio. Cette fille, véritable petit ange, était parfaitement disposée à aider nos deux petits guindoulous désespérés mais il se trouve qu' elle n' avait pas du tout de place dans sa caisse car elle comptait débarquer au Mexique, elle avait donc le second siège remplie de valises. Le comble, elle leur proposa du pastis car elle venait de visiter la france. Ce fut une belle et inespéré consolation. Après 4 ou 5 heures de tentatives afin de trouver la fameuse escorte a Houston, ils essayèrent de la convaincre de faire un test de stop dans sa bagnole. Entre temps, un train de cargaison défile devant la station essence...

Il ne faut pas beaucoup de temps pour que les guindoulous s' empressent de grimper entre deux wagons direction San Antonio. Mais comble de malchance, le train fait marche arrière et ils se retrouvent à aller en sens inverse. Un sac, puis deux par dessus-bord, nos guindoulous s' éjectent alors que le train prend de la vitesse. Mathieu ne saute pas assez loin et se blesse la main alors que son compère saute trop haut et se blesse le talon. Nos deux acolytes se doivent de retourner à la case départ, l' un deux en boitant. Entre temps, sancho se fait ami avec trois guatémaltèques qui venaient de subir le même sort que les deux guindoulous. Sancho au grand coeur décida de sacrifier son repas pour acheter trois sandwichs aux trois immigrants qui n' avaient pas mangé de la journée. La soirée se poursuit, Abbie (le petit ange) se laisse convaincre de les transporter jusqu' à Austin. Serrés comme des sardinioules (une espèce de sardine unique qu' on ne trouve qu' au pays des guindoulous), ils prennent la route de nouveau le sourire aux lèvres et le talon gros comme une pastequioule...



Matioutiou et Sanchibat.

lundi 6 juillet 2009

Lagunas de Montebello et l´apogée de mon mois passé entre San Cristobal et Tuxtla Gutierrez.

En un mois, il s´en est passé des choses. J´ai eu la chance de découvrir entre autres la ville de Tuxtla Gutierrez située à 1h de San Cristobal de las Casas. Tuxtla est la capitale de l´état du Chiapas. A priori, Tuxtla n´a rien d´une ville qui donne envie d´être visitée. Ses rues se répètent avec monotonie, la chaleur est étouffante et il y a peu de végétation. Par quoi ai-je donc pu bien être attiré... Premièrement, c´est le "cañon del sumidero" qui pour être traversé oblige à faire escale à Tuxtla. Deuxièmement, c´est l´ambiance de fête permanent qui règne dans la ville. En effet, à San Cristobal, j´ai pu faire la connaissance de Rudy, d´Ulises et de Viririana lors d´une soirée rassemblement couch surfing organisée chez mon hôte. Je sympathise directement avec Viririana et son cousin Rudy, ils m´invitent à leur rendre une visite à Tuxtla dès que j´en ai l´envie. Une semaine plus tard, je débarque en touriste chez Virirana qui s´est proposée de m´héberger. Nous étions censés passer la soirée ensemble mais cette dernière débarque avec l´un de ses ex. Elle m´indique ma future chambre et s´excuse car elle est invitée à un dîner. J´ai pour compagnie sa maman très gentille mais peu bavarde. Je termine donc dans la chambre de Viri sur son ordinateur.

C´est finalement Rudy qui vient me sauver de l´ennui en débarquant vers 23h30, il me propose d´aller boire quelques bières. Je découvre alors la jolie Karina, elle me plait d´emblée. Elle dégage une certaine fraîcheur naturelle. Elle danse sans se soucier du reste et elle a un rire communicatif. Entre deux bières, je lui prends la main et danse un peu avec elle. Quelqu´un bien décidé l´invite à danser à son tour. Après son passage, je fais figure de piètre danseur, ce dernier se dandine comme un chef. Les mouvements s´enchainent sans une faille, Karina en ressort encore plus belle. Je me rends compte aussi que le jeune homme passe plus de temps à e reluquer qu´à faire danser sa cavalière. Il m´invite à les rejoindre. J´accepte, je suis dans l´ambiance. Au fur et à mesure, Joël (le gars éventuellement gay) fait quelques tentatives de rapprochement. A tel point que Karina me soupçonne d´être gay à mon tour. Rien ne va plus je mets les choses au point en lui faisant comprendre que ce n´est pas Joël mais bien elle qui me plaît. Elle est flatée, un peu gênée et encore plus belle à regarder. Hélas, son coeur est déjà pris, j´aurai dû m´en douter...

Le lendemain, c´est la visite du cañon del sumidero avec un peu de fatigue et une petite gueule de bois. Splendide! Je rentre vers 18h00 car on m´a invité à un festival de musique (Corona festival) avec 3 des meilleurs groupes de rock mexicain.

Au bout de la semaine, je rentre à San Cristobal épuisé de toutes les soirée passées à Tuxtla.
Ma visite des "lagunas de Montebello" vient clore ce chapitre au Chiapas et l´arrivée de Mathieu annonce le début de l´expédition dans la jungle et vers le Guatemala.


Le cañon del sumidero


Karina prend le soleil aux lagunas de Montebello

Un bonheur inexplicable!





Coup d´état au Honduras!

Ma présence dans le Sud du Mexique et ma relative proximité géographique avec le Honduras m´oblige à aborder le thème non sans faire preuve de retenue...

La semaine dernière, l´actuel président du Honduras Manuel Zelaya se voyait "kidnappé" par l´armée et emmené de force au Costa Rica. On sait aujourd´hui que derrière cette opération militaire se cache le représenatant du pouvoir judiciaire, aussi ennemi politique numéro un du président Zelaya. Les raisons cités pour justifier le coup d´Etat font référence à la tentative de Zelaya de faire appel à la cour suprême pour modifier la constitution afin de briguer un second mandat présidentiel. Si il est difficile d´approuver la tentative du président destitué, il est encore plus difficile d´approuver la répression de l´armée qui a fait hier deux morts dont un jeune de 19 ans qui recevait une balle dans la nuque.

Aujourd´hui au Honduras, la censure est omniprésente, les médias sont entièrement controlés et l´arrivée de Manuel Zelaya à l´aéroport de Tegucigalpa est bloquée. La démocratie en Amérique centrale est bien plus fragile que ce que l´on pense...

mardi 30 juin 2009

Intervention du subcomandante Marcos dans la session du 4 janvier 2009.


Anécdota después de un discurso de Condoleezza Rice quién declaró que lo que estaba pasando en Gaza era culpa de los palestinos, por su naturaleza violenta.

"No muy lejos de aquí, en un lugar llamado Gaza, en Palestina, en Medio Oriente, aquí al lado, un ejército fuertemente armado y entrenado, el del gobierno de Israel, continua su avance de muerte y destrucción.

Los pasos que ha seguido son, hasta ahora, los de una guerra militar clásica de conquista: primero un bombardeo intenso y masivo para destruir puntos militares "neurálgicos" (así les dicen los manuales militares) y para "ablandar" las fortificaciones de resistencia; después el férreo control sobre la información: todo lo que se escuche y vea "en el mundo exterior", es decir, externo al teatro de operaciones, debe ser seleccionado con criterios militares; ahora fuego intenso de artillería sobre la infantería enemiga para proteger el avance de las tropas a nuevas posiciones; después el cerco y sitio para debilitar a la guarnición enemiga; después el asalto que conquiste la posición aniquilando al enemigo, después la "limpieza" de los probables "nidos de resistencia".

El manual militar de guerra moderna, con algunas variaciones y agregados, está siendo seguido paso a paso por la fuerzas militares invasoras. Nosotros no sabemos mucho de esto y, es seguro, hay especialistas sobre el llamado "conflicto en medio oriente", pero desde este rincón algo tenemos que decir: según las fotos de las agencias noticiosas, los puntos "neurálgicos" destruidos por la aviación del gobierno de Israel son casas, habitación, chozas, edificios civiles. No hemos visto ningún bunker, ni cuartel o aeropuerto militar, o batería de cañones, entre lo destruido. Entonces nosotros, disculpen nuestra ignorancia, pensamos que o los artilleros de los aviones tienen mala puntería o en Gaza no existen tales puntos militares "neurálgicos".

No tenemos el honor de conocer Palestina, pero nosotros suponemos que en esas casas, chozas, y edificios habitaba gente, hombres, mujeres, niños, y ancianos y no soldados...

lundi 22 juin 2009

Oventik, communauté zapatiste.

A l´entrée d´Oventik, la première chose qui nous frappe est l´accoutrment des habitants: cagoule pour les hommes, foulard pour les femmes, il est impossible de découvrir leur visage. Malgré leur apparente hostilité, les habitants n´ont pas l´air mécontents de recevoir de la visite. Au contraire, ils comptent sur le soutien de la communauté internationale.En pénétrant dans la zone zapatiste, on nous controle les passeports et on nous questionne sur les raisons de notre venue. Ensuite, on nous fournit de brèves expliacations puis on nous invite à nous rendre dans la cabane de la "junta del buen gobierno", nommé ainsi par opposition au gouvernement national qualifié de "mal gobierno".De là on peut se rendre à la "oficina de explicación" pour rencontrer 3 personnes. Elles sont masquées de nouveau et sont censées clarifier des points touchant aux objectifs de la lutte zapatiste. Je dois avouer avoir été un peu déçu par les maigres explications que j´obtins. Lorsque je les questionnai sur l´objet de leurs revendications, ces derniers me répondirent qu´ils luttaient pour la reconnaissance de leurs droits, autrement dit pour la démocratie, la liberté et la justice. Personnellement je n´ai rien contre ce beau discours, mais lorsque j´essaie d´aller plus en profondeur, j´obtiens les mêmes réponses sans contenu. Deux hypothèses sont possibles, soit ils ne veulent pas aller plus dans le détail par manque de confiance, soit ils ne savent pas vraiment eux-mêmes comment exprimer quel est l´objet de leur lutte. Finalement est-ce bien cela l´important?
Je pense que depuis 1994, un pas a été franchi. Depuis le 8 août 2003, un second pas, celui de l´autonomie des communautés zapatistes. Mais surtout le grand changement est celui de l´idéologie et des mentalités. Avant, l´injustice était perçue comme légitime ou du moins les gens se résignaient à ne pas avoir de terres et à devoir travailler pour des propriétaires terriens (ladinos ou terratenientes). A présent, les gens ont pris conscience du fait que certains de leurs droits les plus basiques sont baffoués. Que ce soit en termes d´éducation, d´accès à l´électricité, aux soins de santé, à l´eau, les inégalités sont omniprésentes. En effet, comment peut-on expliquer le fait que sur 33 états consituant la république des états-unis du Mexique, le seul état du Chiapas produise 23% des ressources énergétiques du pays. Le Chiapas est également l´état le plus pauvre du Mexique avec un taux d´analphabétisation alarmant. Comment expliquer que dans cet état aussi riche en ressources énergétiques, un nombre impressionnant de personnes n´aient pas accès à l´électricité. Dans ces circonstances, le sous commandant Marcos a réveillé l´inconscient de la classe paysanne en faisant en sorte que des milliers de paysans prennent conscience de ces inégalités et s´unissent pour protester.

J´ai donc la chance de visiter la communauté d´Oventik, 2eme "caracol" de la lutte zapatiste. On appelle les communautés autonomes "caracol" qui signifie escargot à cause de la lenteur de leur action... Ici je suis frappé de voir que la communauté possède son propre système éducatif, son propre hôpital ainsi que son propre gouvernement. Comment cela est-il possible? Il semblerait que l´appui venant de l´extérieur soit plus fort que ce que l´on pourrait penser au premier coup d´oeil. A l´entrée de l´hopital, on peut même observer une ambulance zapatiste donnée par une ONG italienne


En plus de cela, des ateliers de partage des connaissances en médecine sont organisés régulièrement et un médecin généraliste est constamment présent à l´hôpital. Le fait que la consultation soit gratuite pour tous attire des gens des autres communautés également, zapatistes ou non.

En ce qui concerne l´éducation, j´ai eu la chance de rencontrer George, un américain de 21 ans qui m´a a fait découvrir Pedro. Ce dernier est ce qu´on appelle un promoteur. Son rôle est à peu près équivalent à celui d´un professeur ordinaire mais ici on utilise le terme de promoteur pour mettre l´emphase sur la différente vision de lé éducation. En effet, l´habituelle relation professeur/élève est dénigrée car elle suppose qu´une personne possède le savoir et l´enseigne à l´autre, l´ignorant, et ce de manière asymétrique. Ici, on cherche à faire ressortir le fait que tout le monde possède un savoir. Ainsi, le promoteur met en place des activités tématiques durant lesquelles l´enseignement de l´espagnol se fait davantage sous la forme d´ateliers de partage des connaissances. C´est le système utilisé dans le centre d´étude des langues dans la communauté. Centre destiné plutôt aux étudiants étrangers souhaitant apprendre l´espagnol ou le tzotzil.

Pour ce qui est du coût de l´enseignement, on calcule le prix à payer en fonction du salaire minimum du pays d´origine du visiteur. Celui qui a un plus grand pouvoir d´achat paye plus cher, cela parait plus juste qu´une arbitraire fixation des prix. Mais ici, plutôt que de parler de paiement, on préfère employer le terme de contribution car à juste titre, l´apprentissage d´une langue n´est pas une marchandise et les promoteurs ne reçoivent aucun salaire. La dite contribution est reçue par la junta del buen gobierno qui assure la répeartition de l´argent pour que personne dans la communauté ne puisse manquer des services de base.

Pour ce qui est de l´école primaire et secondaire autonome, son accès est gratuit pour tous et les professeurs donnent les cours de manière volontaire: chacun contribue à sa façon au développement de la communauté. Le programme de cours est différent du programme national et est centré davantage sur les rálités locales et la lutte zapatiste. A la fin de ses études, on ne reçoit donc aucun diplôme mais on se spécialise dans l´une des carrières possibles pour pouvoir ensuite être utile à la communauté.

Un système basé sur l´entraide qui malgré son apparence précaire fonctionne à merveille. En effet, l´école accueille 120 étudiants venant de plusieurs communautés voisines préférant étudier dans l´école autonome plutôt que dans celle récemment construite par le gouvernement national.


On ne paye pas pour l´hébergement, ce qui justifie le peu de confort (un lit fait de planches de bois, un léger sac de couchage, une boite de thon et des tomates).


Le cadre enchanteur de la communauté d´Oventik

Une des salles de classe colorée de l´école secondaire.




La lutte zapatiste


Les slogans de la lutte

mardi 9 juin 2009

Retrato de san Cristobal de las casas

Difficile de retranscrire par les mots l´atmosphère si particulière de San Cristobal de las Casas. Ville coloniale aux mutiples empruntes historiques, on ne se lasse pas de fouler les pavés qui mènent aux différentes églises de la ville.


L´un des axes centrales qui traverse la ville offre un spectacle de diversité au caractère singulier. Du mexicain fraîchement débarqué de la capitale aux divers représentants des différentes ethnies indigènes en passant par des touristes étrangers qui ont soif de dépaysement, c´est à une belle mosaïque de couleurs que l´on fait face. Près du marché, des femmes portent leurs enfants sur leur dos en faisant leurs emplettes. Sur les terrasses des cafés, des jeunes sirotent des bières, refont le monde et chahutent un peu. Puis tard dans la journée, l´ambiance va crescendo. Les groupes de reggae/ska teintés de salsa envahissent les bars. Au fil de la soirée s´efface la notion du temps et cela se termine souvent chez un dénommé Mac, Pancho ou Pedro.


Mais à San Cristobal l´atmosphère si paisible de journée cache un conflit latent, une lutte silencieuse que l´on apercoit sur certans murs: EZLN. On oublie facilement qu ´en 1994, au moment où le Mexique signait l´accord de libre échange Nord-américain, la ville a été prise d´assaut par l´ejército zapatista de liberación nacional. Formée de paysans qui ont décidé de s´insurger contre l´inégale répartition de terres, l´armée de libération nationale a décidé de prendre les armes pour donner un second souffle à sa voix jadis impuissante.


San Cristobal de las Casas, ville encerclée par la jungle du Chiapas, puisse tu m´ouvrir les portes de ces fragments du passé, ces quelques communautés autochtones qui dans le Nord ont été oubliés...



La splendide vue depuis l´eglise de san cristobal


La rue la plus empruntée de San Cristobal.


San Juan cholula, village voisin de San Cristobal...


La lutte zapatiste représentée par les femmes rebelles


L´entrée d´Oventik, communautée autonome située a 1h de San Cristobal.

A Oventik, l´administration est nommé "buen gobierno" par oppositiion au gouvernement national "gobierno malo"...