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mardi 27 mai 2008

Campo Cocha 1ere nuit.

C’est véritablement à partir de ce jour je pense que nos souvenirs deviendront impérissables. Tous les détails me reviennent à l’esprit : l’humidité ressentie dans le bus au milieu du trajet, les moustiques qui vont et viennent, l’arrivée au terminal de bus de TENA mais surtout… l’arrivée au campement !

Après tant d’ennuis, de soubresauts, nous arrivons enfin, mais pas avant d’avoir fait deux heures de taxi car après 19 heures, les bus ne passent plus pour le campement. Et bien entendu il fallait que l’on tombe sur le taxi le plus lent de la région et qui de surcroit a eu un problème sur la route, bof… après tout nous ne sommes plus à une heure près. Nous empruntons la route une seconde fois avec un nouveau taxi plus rapide cette fois, croisons une vache surgissant de nulle part, manquons de peu de lui foncer dessus mais nous finissons par arriver entier au campement, ouf…

Que de souvenirs ! Peu de choses ont changé à part ce qui va être notre maison pour près de trois mois. Bâtiment tout nouveau, avec un étage, des salles de classe, et notre chambre juste à côté, la classe !!!

Sauf que ça ne pouvait pas être aussi beau, la clé est manquante pour le moment et il la nuit est bien noir à 00h30 dans le campement. Il s’agit donc de prendre une autre salle, vide, sans électricité ni lit bien évidemment. Mais peu importe, nous sommes tellement contents d’y être enfin que nous ne portons guère attention au peu de confort. Le petit souci est qu’il y a des fenêtres aussi, mais sans moustiquaires. Nous installons un matelas prêté par Felimon (un des habitants du Campo Cocha) en plein milieu de la chambre et après nous être arrosé d’une bonne dose d’anti moustiques, nous prions pour que des insectes ne viennent pas trop nous taquiner.

La nuit fut bien paisible, très reposante. Cependant au réveil, c’est une jolie mygale perchée au plafond qui me fait rapidement ouvrir les yeux ! Je le dis à Stephen avec beaucoup de calme, il la cherche partout et en trouve une autre !!! Deux mignonnes bestioles se sont baladées dans notre chambre pendant notre sommeil heureusement profond. Nous déguerpissons au plus vite et prenons une vidéo, l’instant le mérite !


(VIDÉO BIENTOT DISPONIBLE)

vendredi 23 mai 2008

22 mai 2008, histoires de douane, volume 2 :


Il est 9h15 (15 minutes après l’ouverture des portes) et nous sommes rendus après un voyage harassant à l’édifice de la « subgerencia ». C’est ici que nous sommes censés montrer les justificatifs (« el convenio ») que Cesar a réussi à obtenir la veille.

En arrivant, la tension est palpable, mais avec Stephi nous restons sereins, chaque conversation avec le corps administratif est enregistrée…

Hélas, un problème surgit de nouveau, il s’agit d’un problème de date : la feuille justifiant l’accord passé entre la communauté et le gouvernement date du 21 mai 2008, or les ordinateurs portables sont arrivés le 15 mai 2008. La loi est formelle, elle n’est pas rétroactive.

Après maintes réflexions quant à une alternative possible, on nous offre la possibilité de fournir une garantie de paiement en cas de problèmes à la douane, paiement de la valeur des ordinateurs, c'est-à-dire 6 fois 200$, une coquette somme tout de même ! Cette garantie doit être faite soit par des chèques certifiés, soit à l’aide d’une police d’assurance (de loin le plus compliqué), soit en paiement comptant.

La troisième option s’avère la plus simple pour nous mais pour eux aussi puisqu’ils n’ont qu’à garder l’argent. La garantie est valable 1 mois, ceci nous donnant le temps de changer les dates du fameux accord passé entre le campement et le gouvernement.

La sérénité du début est un peu ébranlée et nous devons attendre 13h00 que la personne chargée de l’affaire revienne… il s’en fallait de peu pour que je baisse les bras dans ce jeu sans fin mais heureusement que Stephi est là pour me booster au moment de m’adresser à la douane car nous sentons bien que Cesar est par moments un peu dépassé par les évènements.

Pour nous le temps presse mais bizarrement, il n y a aucun stress du côté administratif…

Effectivement, à 13h55, les gens reviennent de leur repas du midi le sourire aux lèvres. La personne en question n’est toujours pas arrivée… Après avoir fait le tour de la question, regardé un LOST et refait le tour de la question, nous finissons par nous dire que cette histoire de garantie ne tient pas debout et que c’est un nouveau problème qui se posera devant nous. Nous décidons alors de reprendre la route pour TENA (encore six heures) et de revenir finalement mardi prochain à Quito avec la date modifiée.

Cesar est tellement irrité par une telle perte de temps qu’il ne nous adresse presque plus la parole. Nos tentatives pour essayer de le raisonner sont vaines et ce dernier part sans nous attendre. Un peu démunis avec Stephi nous essayons de le suivre, puis au bout d’un moment, ressentant l’ingratitude de tous côtés, nous décidons de prendre notre temps. Après tout, nous avons déjà connu tout ça à Montréal avant de venir. Il suffit de ne pas se laisser avoir par l’administration et d’aller jusqu’au bout de chaque possibilité comme le dit si bien Stephen lors de mes coups de blues.

De plus, nous possédons l’enregistrement qui dit qu’il nous suffira de changer la date pour que le papier soit valable et que nous puissions récupérer les ordinateurs. J’espère donc pour eux que la douane n’a qu’une parole sinon nous posséderons 2 enregistrements contradictoires…

Nous passons alors une nuit à Tena pour arriver bien en forme au campement le lendemain car notre premier cours d’anglais aura lieu.

Je vous écris à présent de mon lit et comme prévu, nous serons en forme, après une bonne douche d’eau froide, douche qui n’évacue pas l’eau d’ailleurs. Stephi se réveille à son tour et c’est la peur au ventre qu’il me questionne sur la température de l’eau, persuadé qu’elle va finir par se réchauffer… erreur mon cher !

Voilà donc pour vous en exclusivité : Stephi le frileux !

(vidéo à venir cause lenteur de la connexion)

Retour sur l’ellipse narrative du week-end précédent passé à Quito.


Comme vous le savez, le samedi nous avons avancé le blog avec une pluie torrentielle comme paysage… mais le dimanche, nous avons décidé malgré le temps instable de prendre le téléphérique pour nous rendre à 4100m d’altitude surplombant la ville de Quito.

Les météorologues ne se sont guère trompés, la visibilité à cette hauteur est quasi nulle… mais progressivement, le ciel se dégage nous laissant entrevoir un spectacle magnifique : d’un côté la ville de Quito dans toute sa splendeur et sa petitesse, de l’autre un volcan éteint dont le cratère paraît palpable.



Ni une ni deux, équipés de chaussures inadéquates au possible, une bouteille d’eau de 20 cl, nous commençons l’ascension du sommet.



À 4300 mètres d’altitude, le souffle commence à manquer et les pauses se font de plus en plus fréquentes mais la nuit approche, nous n’avons donc pas le choix de continuer car au fur et à mesure s’embellit le paysage.




Les traces de pas s’amoindrissent et finissent pas disparaître, l’impression de passer par des territoires quasi inexplorés nous excite à tel point que nous en oublions le temps qui défile. Les photos sont incroyables, nous en prenons pleins les yeux !






Le chemin devient de plus en plus étroit et la soif devient intense, mais fort heureusement, nous croisons une cascade d’eau fraiche.


Nous continuons la route mais les conditions se font de plus en plus difficiles, le terrain est détrempé et les éboulements ont l’air fréquents dans le coin.




Nous entendons également des bruits bizarres, Stephi essaie de les reproduire et l’écho retentissant provoque les bêtes sauvages.

(Vidéo à venir)

Il est à présent 17h15, nous hésitons à continuer sachant que cela fait 3 heures que nous grimpons et que le soleil se couche à 18h00, le temps de retour est très court et la visibilité qui s’était amélioré régresse à nouveau.

La décision ne se fait pas attendre et c’est au pas de course que nous prenons le chemin inverse. Nous frôlons le danger à plusieurs endroits mais nous sommes bel et bien déterminés à ne pas passer une nuit à 4100 mètres d’altitude. Nous pensons au pire, chaque phrase débutant avec « et si… ». Nous gardons le rythme que notre esprit a ordonné à notre corps de suivre car dans de telles conditions, seul l’instinct de survie prédomine…

Nous retrouvons des gens sur le chemin proche du téléphérique, Hourra !

C’est sur les rotules mais remplis de fierté que nous franchissons de nouveau la porte du téléphérique : quelle aventure !

mercredi 21 mai 2008

Retour sur les problèmes de douane...

Attendez un peu que je me remémore notre parcours...
Voilà ça y est j'y suis, le 15 mai 19h00 environ nous débarquons à l’aéroport Quito « Mariscal Sucre », équipés de 6 ordinateurs supplémentaires, l’entrée des laptops sur le territoire équatorien est pour le moment compromise…

Sans perdre espoir, le lendemain nous repartons, armés d’un stylo et de feuilles à la douane. L’échec ne se fait pas attendre, on nous demande des papiers supplémentaires que César Cerda - président de la communauté indigène dans laquelle nous nous rendons – se doit de collecter.

Nous comprenons à l’instant même que notre arrivée au Campo Cocha n’est pas pour tout de suite… nous étions cependant loin de nous douter de ce qui allait nous attendre !

Le jour même, nous décidons de prendre un peu de repos et en profitons pour faire un petit tour de la ville avec Cesar. Le détour par le restaurant de sushis est selon nous mérité, pour Cesar et pour moi c’est une grande première, un Régal !

Cesar reprend la route en fin de journée (5 heures de route) pour rejoindre la ville de Tena ou il est censé obtenir les papiers. Ce dernier doit ensuite rejoindre le campement (1h30 de plus) car la fin de semaine approche, ce qui nous stoppe dans l’avancée administrative…

Nous reprenons la course aux ordinateurs portables le mardi 20 mai avec dans l’espoir de pouvoir enfin rentrer au campement avec les petits bijoux nécessaires pour dispenser le cours d’informatique.

C’est là que tout parait se compliquer : nous avons tous les papiers requis mais au ministère de l’économie et des finances on a l’art de chipoter pour des détails. Après 1h30 de bataille et d’allers- retours sans fin dans les couloirs de ce même édifice, je décide de faire pression tout simplement en dégainant les mêmes armes qu’au début… mais cette fois-ci je prends des notes et je pousse notre interlocuteur à la faute en écrivant « el papel es mal hecho » et en lui montrant ainsi (en levant le ton) ce qu’il venait de dire. Ce dernier se reprend non sans peine et appelle son collègue.

On nous propose à présent de parler au responsable, nous acceptons et nous nous rendons au dernier étage dans le bureau de ce dernier. Inutile de vous décrire l’ambiance d’appareil d’état omniprésente…

Nous sommes reçus après une attente de 30 minutes pour écouter un discours répétitif d’une quinzaine de minutes. Heureusement qu’à l’issue de ce même discours apparaît le mot clé « aider »à « si ustedes quieren me voy a ayudarles », en voilà une idée qu’elle est bonne !!! Ce dernier se propose donc d’écrire une lettre expliquant pourquoi nous avons besoin d’une nouvelle lettre qui se voudra, elle, des plus explicites et qui serait censé autoriser l’accès aux ordinateurs.

Mais pour cela, il faut retourner à Tena (5h de bus) puis au campement……………… Nous accompagnons César cette fois-ci le mardi 20 Mai et découvrons le campement le mercredi 21 à 00h30.

Je reviendrai sur cette journée mémorable très bientôt, voici un petit extrait pour appâter les lecteurs…


les nouveaux amis de Stephi...


les miens aussi...


Nous voici à présent le 21 mai, dans un nouveau cyber café mois rapide cette
fois-ci mais c’est déjà bien d’avoir une connexion. Nous sommes à Tena, il est 22h18. Notre bus pour Quito (nous espérons le dernier avant longtemps) est prévu pour le 22 mai à 3h du matin.
Pas de retard toléré puisque nous avons rendez-vous avec César, nous savons d’ores et déjà que la balle n’est hélas pas dans notre camp malgré le fait que tous les papiers soient en notre possession.

J’essaie de mon côté d’anticiper quelle sera la nouvelle excuse de la douane pour rejeter notre requête et nous forcer à rester encore un peu plus à Quito mais c’est plus fort que moi, je me dois d’y croire…espérons que la chance demain soit de notre côté.


lundi 19 mai 2008

Levés à 6h00, notre dernier repas à l’américaine nous attend. C’est l’estomac bien rempli de pancakes et autre marmelades que nous prenons la route. Le jour se lève sur New York City (NYC) mais nous devons nous rendre au plus vite à l’aéroport. Nous empruntons donc la voie souterraine. C’est en chantant du punk rock (oui je suis en train de refaire l’éducation musicale de Stephi) et en tapant sur nos cuisses que nous déboulons dans Newark (un des aéroports de NYC).

Nous faisons les yeux doux à l’hôtesse qui s’occupe de faire passer les bagages (car nous craignons de nous faire bloquer à cause de nos 6 ordinateurs portables supplémentaires destinés à la communauté indigène dans laquelle nous nous rendons) et ça marche, j’ai même failli faire chanter l’hôtesse pour le bonheur de nos yeux. Elle avait un écriteau « American Airlines derrière elle et l’envie de lâcher un gros « American Woman » de Lenny Kravitz me démangeait vraiment.

On a quand même eu une petite frayeur lorsqu’il a fallu vider la partie d’une valise dans une autre à cause du surpoids. La valise mise à nue laissait échapper des bouts d’ordis mais c’est avec sérénité que Stephen a fait passer les freesbees d’une valise à l’autre.

Tandis que Stephi dormait paisiblement, je me suis occupé à prendre quantité de photos pendant le trajet NYC - Miami. En voici quelques unes:



Le petit golf de Miami:


Ça c'est le livre que je me suis acheté dans l'aéroport Newark mais que je n'ai pu lire car je l'ai déjà perdu... De ce superbe ouvrage il ne me restera que ce souvenir de photos (voilà ce que je fais quand je m'ennuie dans un avion) et 25$ de moins dans mon portefeuille!!!



C’est en arrivant à l’aéroport de Miami que j’ai eu des pulsions de journaliste. En sortant de l’avion, je vois un gars, un dénommé Charley, je l’appelle immédiatement et lui propose une interview, le mec me répond d’un air éberlué qu’il a encore beaucoup de travail. Bref, je me prends un vent mais ce ne sera pas le premier ni le dernier, et de loin! Deux secondes plus tard, je me rends compte que j’ai oublié ma guitare dans l’avion et je croise le capitaine, celui-ci me lâche un « hey dude! » qui me laisse pantois, du coup je lui propose une interview.

Cette fois-ci est la bonne, mais les 5 minutes que nous aurons pris ensemble ne m’auront rien appris de transcendant. C’est tout de même un bon début me dis-je. Un zeste de spontanéité et le tour est joué!


Au passage, nous rencontrons deux américaines du Vermont. Très sympathiques, ces jeunes demoiselles s’en vont à Quito également. Nous en profitons pour leur faire la causette et constatons à leur dépend que les cours de géographie aux U.S laissent un peu à désirer : et oui mesdemoiselles, Montréal n’est pas situé en Russie, ce n’est même pas très loin de chez vous! Mais bon en même temps, il est difficile de leur en tenir rigueur, nous préférons alors blâmer le programme de cours américain…


Le trajet de Miami à Quito est des plus intéressants. À peine installés, nous nous faisons accuser de voleurs… Stephi avait remarqué l’appareil photo qui trainait dans le siège de sa voisine. Deux minutes après, pensant que celui-ci appartenait à quelqu’un du voyage précédent et voulant bien faire, il prit l’appareil pour le donner à l’équipage mais un « hey oh!!! » l’a stoppé dans son geste. Notre force argumentative temporairement en stand by n’a su convaincre cette chère équatorienne qui venait de prendre place et qui n'avais pas apprécié notre manière de prendre soin de son appareil photo. Néanmoins 20 minutes plus tard j’écrivais un article sur elle illustrant les problèmes d’immigration...

La suite est toute aussi bonne puisque une femme à ma gauche qui a entendu notre conversation se propose de nous donner des contacts, nous étions supposés dîner avec elle à la sortie de l’avion mais les problèmes de douane nous ont obligés à faire différemment. Je reviendrai la dessus plus tard, le 1h30 passé dans le cyber café me donne mal au dos, à ce propos, voilà une petite vidéo illustrant notre cadre de travail…

2eme étape: en route...

En février 2008 arrive alors Stephen sur le projet avec une quantité de bonnes idées. Après 3 mois de travail et quelques bonnes récompenses à la clé, nous voici le 14 mai à 9h15 en route pour l’Équateur.

L’escale à New York City n’a pas été déplaisante malgré la fatigue qui après nos quelques nuit blanches commençait à se faire sentir. Trainant les pieds dans Times Square, j’étais une nouvelle fois ébloui de mille feux par les bâtiments alentours.


Stephen avait je crois du mal à se rendre compte de l’ampleur de ce lieu de transition sachant que c’était la première fois qu’il mettait les pieds dans la ville. Et oui, ce dernier a beau avoir passé 6 ans de sa vie aux États-Unis, possédé la double nationalité franco-américaine, il n’en reste pas moins que c’était moi qui devait lui expliquer le fonctionnement du métro New-Yorkais.


Dans notre auberge, peu de choses ont changé, l’odeur de savon de Marseille a perduré et l’ascenseur déficient distribue toujours chaque étage avec la même lenteur et obligeant ses hôtes à visiter chaque niveau un à un. Heureusement l’ambiance est toujours aussi bonne : en l’espace de 5 minutes un gars nous parle avec un accent encore inconnu pour moi donc difficile à déchiffrer. J’ai cru comprendre qu’il avait beaucoup voyagé et qu’il nous trouvait sympa, c’est avec un petit « tchuss » que nous l’avons quitté. Deux secondes après, un gars nous file son cadenas car il est sur le départ, ce genre de petits coups de main sont bien appréciés.

Couchés une nouvelle fois tôt (3h du matin), nous digérons non sans mal le « burger king » de la soirée et nous préparons pour le vrai départ du 15 mai 2008.

samedi 17 mai 2008

Étape 1: construction de maquette.


Il est difficile de trouver un début officiel à ma quête qui a finalement toujours résidé en moi. C'est sans tiraillement que je choisis alors la date de juillet 2006 comme j'aurai très bien pu prendre celle de Septembre 2007. Quoiqu'il en soit le contenu sera le même.

C'est donc en Juillet 2006 que ma soeur et moi partons faire notre premier grand voyage. L'Équateur, le pourquoi de cette destination n'est pas très important mais un homme a beaucoup joué là dedans, Gerald. De ce voyage découle les 5 jours passés en Amazonie tout près du Campo Cocha dans la région de Tena. Ces 5 jours passés ont été l'une des clés à l'idée du projet qui démarrera véritablement en septembre 2007.

Le temps s'est écoulé lentement mais surement et m'a permis d'y voir plus clair quant aux possibilités de fournir un coup "demain" à cette communauté indigène qui a su conquérir mon coeur...

Introduction au voyage


Ce blog a été crée dans le but d'informer ma famille, mes proches mais aussi quelques gens curieux sur mon projet ou pluôt notre projet (ce projet se fait en collaboration avec Stephen Michetti). Je compte également vous faire part de certains faits saillants relatant certaines étapes de ma vie que je juge importantes quant à la réalisaton du projet et de moi-même. Les deux sont tellement imbriqués l'un dans l'autre que je ne pense pouvoir parvenir à décrire l'un sans parler de l'autre.

Je vous souhaite bonne navigation sur ce blog!