mardi 30 juin 2009
Intervention du subcomandante Marcos dans la session du 4 janvier 2009.
Anécdota después de un discurso de Condoleezza Rice quién declaró que lo que estaba pasando en Gaza era culpa de los palestinos, por su naturaleza violenta.
"No muy lejos de aquí, en un lugar llamado Gaza, en Palestina, en Medio Oriente, aquí al lado, un ejército fuertemente armado y entrenado, el del gobierno de Israel, continua su avance de muerte y destrucción.
Los pasos que ha seguido son, hasta ahora, los de una guerra militar clásica de conquista: primero un bombardeo intenso y masivo para destruir puntos militares "neurálgicos" (así les dicen los manuales militares) y para "ablandar" las fortificaciones de resistencia; después el férreo control sobre la información: todo lo que se escuche y vea "en el mundo exterior", es decir, externo al teatro de operaciones, debe ser seleccionado con criterios militares; ahora fuego intenso de artillería sobre la infantería enemiga para proteger el avance de las tropas a nuevas posiciones; después el cerco y sitio para debilitar a la guarnición enemiga; después el asalto que conquiste la posición aniquilando al enemigo, después la "limpieza" de los probables "nidos de resistencia".
El manual militar de guerra moderna, con algunas variaciones y agregados, está siendo seguido paso a paso por la fuerzas militares invasoras. Nosotros no sabemos mucho de esto y, es seguro, hay especialistas sobre el llamado "conflicto en medio oriente", pero desde este rincón algo tenemos que decir: según las fotos de las agencias noticiosas, los puntos "neurálgicos" destruidos por la aviación del gobierno de Israel son casas, habitación, chozas, edificios civiles. No hemos visto ningún bunker, ni cuartel o aeropuerto militar, o batería de cañones, entre lo destruido. Entonces nosotros, disculpen nuestra ignorancia, pensamos que o los artilleros de los aviones tienen mala puntería o en Gaza no existen tales puntos militares "neurálgicos".
No tenemos el honor de conocer Palestina, pero nosotros suponemos que en esas casas, chozas, y edificios habitaba gente, hombres, mujeres, niños, y ancianos y no soldados...
lundi 22 juin 2009
Oventik, communauté zapatiste.
J´ai donc la chance de visiter la communauté d´Oventik, 2eme "caracol" de la lutte zapatiste. On appelle les communautés autonomes "caracol" qui signifie escargot à cause de la lenteur de leur action... Ici je suis frappé de voir que la communauté possède son propre système éducatif, son propre hôpital ainsi que son propre gouvernement. Comment cela est-il possible? Il semblerait que l´appui venant de l´extérieur soit plus fort que ce que l´on pourrait penser au premier coup d´oeil. A l´entrée de l´hopital, on peut même observer une ambulance zapatiste donnée par une ONG italienne
En plus de cela, des ateliers de partage des connaissances en médecine sont organisés régulièrement et un médecin généraliste est constamment présent à l´hôpital. Le fait que la consultation soit gratuite pour tous attire des gens des autres communautés également, zapatistes ou non.
En ce qui concerne l´éducation, j´ai eu la chance de rencontrer George, un américain de 21 ans qui m´a a fait découvrir Pedro. Ce dernier est ce qu´on appelle un promoteur. Son rôle est à peu près équivalent à celui d´un professeur ordinaire mais ici on utilise le terme de promoteur pour mettre l´emphase sur la différente vision de lé éducation. En effet, l´habituelle relation professeur/élève est dénigrée car elle suppose qu´une personne possède le savoir et l´enseigne à l´autre, l´ignorant, et ce de manière asymétrique. Ici, on cherche à faire ressortir le fait que tout le monde possède un savoir. Ainsi, le promoteur met en place des activités tématiques durant lesquelles l´enseignement de l´espagnol se fait davantage sous la forme d´ateliers de partage des connaissances. C´est le système utilisé dans le centre d´étude des langues dans la communauté. Centre destiné plutôt aux étudiants étrangers souhaitant apprendre l´espagnol ou le tzotzil.
Pour ce qui est du coût de l´enseignement, on calcule le prix à payer en fonction du salaire minimum du pays d´origine du visiteur. Celui qui a un plus grand pouvoir d´achat paye plus cher, cela parait plus juste qu´une arbitraire fixation des prix. Mais ici, plutôt que de parler de paiement, on préfère employer le terme de contribution car à juste titre, l´apprentissage d´une langue n´est pas une marchandise et les promoteurs ne reçoivent aucun salaire. La dite contribution est reçue par la junta del buen gobierno qui assure la répeartition de l´argent pour que personne dans la communauté ne puisse manquer des services de base.
Pour ce qui est de l´école primaire et secondaire autonome, son accès est gratuit pour tous et les professeurs donnent les cours de manière volontaire: chacun contribue à sa façon au développement de la communauté. Le programme de cours est différent du programme national et est centré davantage sur les rálités locales et la lutte zapatiste. A la fin de ses études, on ne reçoit donc aucun diplôme mais on se spécialise dans l´une des carrières possibles pour pouvoir ensuite être utile à la communauté.
Un système basé sur l´entraide qui malgré son apparence précaire fonctionne à merveille. En effet, l´école accueille 120 étudiants venant de plusieurs communautés voisines préférant étudier dans l´école autonome plutôt que dans celle récemment construite par le gouvernement national.
On ne paye pas pour l´hébergement, ce qui justifie le peu de confort (un lit fait de planches de bois, un léger sac de couchage, une boite de thon et des tomates).
Une des salles de classe colorée de l´école secondaire.
mardi 9 juin 2009
Retrato de san Cristobal de las casas
A la découverte du pulque: Puebla 2 eme partie (voir 1ere partie plus bas)
Le soir, nous nous retrouvons tous autour de la table. La famille de Rayo est vraiment extraordinaire, on ne pourrait imaginer une famille plsu chaleureuse. Tout est prétexte à me faire découvrir une nouvelle pratique culinaire, une nouvelle forme d´artisanat typique de la région... Sa mère m´offre même une rose en porcelaine en guise de souvenir.
lundi 8 juin 2009
Bon anniversaire soeurette!
Bon anniversaire soeurette!!! Je t´écris de San Cristobal (mon blog est un peu à la bourre) dans l´état du Chiapas à l´extrême Sud du Mexique. C´est plutôt bonne ambiance comme tu peux le voir. Là depuis une semaine je suis hébergé par un allemand super cool de couch surfing et on fait pas mal de soirées. C´est aussi pour moi un bon endroit pour démarrer les recherches pour le projet vu que c´est l´état avec la plus grande concentration indigène du Mexique et qu´il y a pas mal de projets et d´organisations dans le coin.
Bon pour l´occasion, les gens se sont lachés très spontanément rien que pour toi, tu trouveras donc dans cette vidéo:
- un cul de français
- un cul de belge
- un cul d´anglais
- un sein d´une anglaise
Des mexicains, américains, allemands, canadiens, français, belges... qui te souhaitent un bon anniversaire!!!
Gros bisous!!!
jeudi 4 juin 2009
Puebla 1ere partie
Nous pénétrons dans le palais municipal, à l´étage se trouve le salon francais. C´est une splendide salle de réception réalisée à l´époque de Porfirio Diaz, le fameux dictateur de la fin du 20eme siecle. Ce dernier, en tant que grand admirateur de l´architecture francaise a fait bâtir tout un tas de monuments de style francais.
Rapidement intégré dans la famille, on me surnomme "pariente" = membre de la famille...
Ni une ni deux, il commande une bière, "blonde ou brune?" me demande t-il avec le sourire. Le petit frère de Rayo, Paco, s´exécute et part chercher une corona en courant. Ensuite, tío Alejandro m´assène de questions et m´apprend tout un tas de trucs sur les mexicaines, il n y pas de doute, tío Alejandro en connait un rayon sur la question... Apparemment, il faut à tout prix que je visite Guadalajara, c´est là que se concentrent les plus belles femmes selon ses dires. De temps en temps, sa femme réplique en lui donnant un petit coup de pied sous la table lorsqu´il s´enflamme trop sur les mexicaines.
Puis tío Alejandro qui décidément tient une forme olympique veut que je lui apprenne quelques insultes en francais. Je me mets à le traiter d´enculé et de connard tandis que lui me traite de cabrón et de pendejo. De son côté il essaie de répéter les termes sans succès, la scène est hilarante!
Un nouveau fou du gandiou...
On me demande si j´ai mangé, je réponds par l´affirmative mais on me sert quand même toutes sortes de tacos. Décidément je sens que je vais me plaire ici...