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jeudi 4 juin 2009

Puebla 1ere partie

Gina m´a accompagné jusqu´au terminal d´autobus ce matin. Je lui fais mes adieux et lui donne rendez-vous en septembre à Montréal. Deux courtes heures de bus me permettent d´avancer dans mon récit. Je suis censé arriver à Puebla, ville qui porte aussi le nom de l´état situé au Sud-Est de la capitale.

Une fois arrivé, je prends un mini van qui m´emmène directement au centre ville. De là je passe directement un coup de fil à María, sa maison est ma prochaine destination. Celle-ci se propose de me rejoindre à la place centrale, le Zócalo. Je flâne un peu devant les églises et les divers édifices coloniaux avant de rejoindre la fontaine censée être notre lieu de rencontre. Je n´ai qu´un vague souvenir de son visage que j´ai vu très rapidement sur internet. Ainsi je dévisage tout le monde sur la place afin de la reconnaître. Je souris un peu à tout le monde manquant de saluer la mauvaise personne et je mets mon sac à dos bien en évidence...

Enfin la voilà! Nous repartons chez elle sans plus attendre pour que je puisse déposer mon attelage. María ou plutôt Rayo se propose de me faire visiter la ville.



Début de la visite accmpagné de Rayo


Le marché de Puebla haut en couleurs...


Nous pénétrons dans le palais municipal, à l´étage se trouve le salon francais. C´est une splendide salle de réception réalisée à l´époque de Porfirio Diaz, le fameux dictateur de la fin du 20eme siecle. Ce dernier, en tant que grand admirateur de l´architecture francaise a fait bâtir tout un tas de monuments de style francais.


Cette salle est aussi connue car c´est du balcon que chaque année le maire de la ville crie le fameux "viva méxico". Je ne puis m´empêcher de faire de même perché du haut du balcon en m´adressant aux passants. Je rajoutai même un vive la France un tantinet provocateur alors que je me trouve dans un des lieux de commération de la victoire mexicaine sur les troupes françaises le 5 mai 1862.
Rayo m´emmêne cette fois-ci chez sa grand-mère qui habite la maison d´en face. Toute la famille est réunie. Autour de la table, on trouve deux oncles, deux tantes, son frère, sa cousine, sa grand-mère... Je les salue un peu intimidé, mais tío Alejandro va vite me mettre à l´aise.


Rapidement intégré dans la famille, on me surnomme "pariente" = membre de la famille...

Ni une ni deux, il commande une bière, "blonde ou brune?" me demande t-il avec le sourire. Le petit frère de Rayo, Paco, s´exécute et part chercher une corona en courant. Ensuite, tío Alejandro m´assène de questions et m´apprend tout un tas de trucs sur les mexicaines, il n y pas de doute, tío Alejandro en connait un rayon sur la question... Apparemment, il faut à tout prix que je visite Guadalajara, c´est là que se concentrent les plus belles femmes selon ses dires. De temps en temps, sa femme réplique en lui donnant un petit coup de pied sous la table lorsqu´il s´enflamme trop sur les mexicaines.
Puis tío Alejandro qui décidément tient une forme olympique veut que je lui apprenne quelques insultes en francais. Je me mets à le traiter d´enculé et de connard tandis que lui me traite de cabrón et de pendejo. De son côté il essaie de répéter les termes sans succès, la scène est hilarante!




Un nouveau fou du gandiou...


Tío Alejandro dans son atelier...



On me demande si j´ai mangé, je réponds par l´affirmative mais on me sert quand même toutes sortes de tacos. Décidément je sens que je vais me plaire ici...

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