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vendredi 23 mai 2008

Retour sur l’ellipse narrative du week-end précédent passé à Quito.


Comme vous le savez, le samedi nous avons avancé le blog avec une pluie torrentielle comme paysage… mais le dimanche, nous avons décidé malgré le temps instable de prendre le téléphérique pour nous rendre à 4100m d’altitude surplombant la ville de Quito.

Les météorologues ne se sont guère trompés, la visibilité à cette hauteur est quasi nulle… mais progressivement, le ciel se dégage nous laissant entrevoir un spectacle magnifique : d’un côté la ville de Quito dans toute sa splendeur et sa petitesse, de l’autre un volcan éteint dont le cratère paraît palpable.



Ni une ni deux, équipés de chaussures inadéquates au possible, une bouteille d’eau de 20 cl, nous commençons l’ascension du sommet.



À 4300 mètres d’altitude, le souffle commence à manquer et les pauses se font de plus en plus fréquentes mais la nuit approche, nous n’avons donc pas le choix de continuer car au fur et à mesure s’embellit le paysage.




Les traces de pas s’amoindrissent et finissent pas disparaître, l’impression de passer par des territoires quasi inexplorés nous excite à tel point que nous en oublions le temps qui défile. Les photos sont incroyables, nous en prenons pleins les yeux !






Le chemin devient de plus en plus étroit et la soif devient intense, mais fort heureusement, nous croisons une cascade d’eau fraiche.


Nous continuons la route mais les conditions se font de plus en plus difficiles, le terrain est détrempé et les éboulements ont l’air fréquents dans le coin.




Nous entendons également des bruits bizarres, Stephi essaie de les reproduire et l’écho retentissant provoque les bêtes sauvages.

(Vidéo à venir)

Il est à présent 17h15, nous hésitons à continuer sachant que cela fait 3 heures que nous grimpons et que le soleil se couche à 18h00, le temps de retour est très court et la visibilité qui s’était amélioré régresse à nouveau.

La décision ne se fait pas attendre et c’est au pas de course que nous prenons le chemin inverse. Nous frôlons le danger à plusieurs endroits mais nous sommes bel et bien déterminés à ne pas passer une nuit à 4100 mètres d’altitude. Nous pensons au pire, chaque phrase débutant avec « et si… ». Nous gardons le rythme que notre esprit a ordonné à notre corps de suivre car dans de telles conditions, seul l’instinct de survie prédomine…

Nous retrouvons des gens sur le chemin proche du téléphérique, Hourra !

C’est sur les rotules mais remplis de fierté que nous franchissons de nouveau la porte du téléphérique : quelle aventure !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui quelle aventure ! c'est génial car ce que tu racontes complète ce que Stephen decrit... merci encore de vos efforts conjugués pour tenir a jour vos parutions.
Biz
ISA

Anonyme a dit…

wahouuu c'est trop beau!! ça valait le coup de jouer les aventuriers en herbe
continue a mettre plein de fotos et videos, tu gères du bidou!!